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Les ressources financières allouées à l’entretien routier au Sénégal, n’ont presque jamais été à la hauteur des besoins en maintenance du réseau  national. De plus, les difficultés de mobilisation des ressources pour l’entretien courant comme pour l’entretien périodique, se sont traduites par une maintenance insuffisante et surtout différée, avec tous les surcoûts et autres distorsions qui en découlent.


La sauvegarde du patrimoine routier national constitue donc une préoccupation majeure de l’Etat. Cette préoccupation est largement mise en exergue à travers les orientations de la lettre de Politique Sectorielle des Transports et surtout au niveau du Plan Sénégal Emergeant (PSE) avec notamment, un accent particulier sur l’entretien routier.


Le programme triennal glissant (PTG) évalue les besoins d’entretien à 186,2 Milliards F CFA. Ce qui ressortait avec les niveaux d’allocations actuels, un déficit prévisionnel de l’ordre de 50 Milliards F CFA.


En l’état actuel des choses, ce déficit d’entretien risque même de se creuser si des ressources additionnelles ne sont pas trouvées et va se traduire par une très forte détérioration de la qualité du réseau routier.


Il est généralement admis qu’un report des investissements d’entretien routier d’une année, génère un renchérissement des coûts d’au moins 13 %. Ce constat justifie la proposition  de recours aux institutions financières pour résorber le déficit de financement de l’entretien routier. En effet, à moyen terme, cette option s’avère plus rentable puisque les gains compenseront largement les intérêts de la dette. La solvabilité du FERA (stabilité de la TUR) pourra en plus, permettre de négocier des taux avantageux pour l’Etat.


la mobilisation d’un financement de 186,214 Miliards F CFA est ainsi envisagée dans le courant du second semestre de 2016 avec en perspective, l’objectif d’une mise à niveau du réseau routier marquée par l’atteinte à l’horizon 2019 du seuil de référence pour les pays émergents d’au moins 90 % du réseau routier en Bon ou Moyen état.